Soirée DUCRU-BEAUCAILLOU
Présentation des 7 derniers meilleurs millésimes
samedi 5 mai 2018 à 20h
Bergerac - Centre social de Naillac
Concert inaugural
opéra italien /opéra français
Caroline GY mezzo-soprano
accompagnée au piano par Patrick Hilliard
dimanche 10 juin 2018 à 17h
Eglise de la Roche-Chalais
Récital de Musique Sacrée
Bach, Haendel, Mozart, Rossini, Gounod ...
Caroline GY mezzo-soprano
accompagnée à l'Orgue par Patrick Hilliard
mercredi 27 juin 2018 à 21h
Domaine de Chevalier - Léognan
Soirée caritative
Caroline GY mezzo-soprano
accompagnée au piano par Xin-Hui Wang
vendredi 14 décembre 2018 à 21h
Concert de
Noël
Eglise de Léognan
Article du critique musical Jean-Philippe Rauzet, paru suite au concert:
Vendredi soir, en l’église Saint-Martin de Léognan, avait lieu le concert de
Caroline Gy, mezzo-soprano, accompagnée par Guillaume Flamen au piano. Un public toujours plus nombreux, extrêmement dense, enthousiaste et envoûté par l’amplitude de la voix sensible et précise
de l’élégante cantatrice, n’a fait que confirmer la qualité de cette soirée rare. Ces longues boucles blondes avaient été rassemblées sagement, solennellement, comme pour mieux s’inscrire avec
rigueur dans ces airs d’opéra. Sans débordement, dans un respect total de l’écriture, des tempos, des modulations. Piano et voix ne font qu’un seul. Pas de fioritures inutiles, du vrai, du beau,
de la technique et du respect pour ces œuvres inoubliables… avec la passion en plus. Le rythme soutenu de l’air « O del mio dolce ardor » de Gluck me fascine perpétuellement tant il est
entraînant, répétitif, solide, profond. Dans l’air « Mon cœur s’ouvre à ta voix » de « Samson et Dalila » de Camille Saint-Saëns, mon cœur, le
mien ! vibre, transpire d’émotion, de douleur romantique. Nous nous sommes évadés aussi vers d’autres horizons bienvenus, riches et toniques, tel l’« Acerba
volutta » de Francesco Cilea, dans l’opéra « Adriana Lecouvreur ». Une soirée magnifique, un duo parfaitement calibré, de la grandeur, de l’émotion, de la chaleur. Il faisait 4
degré dehors.
Jean-Philippe Rauzet