- dimanche 17 juillet 2016 à St Cyprien

 

Un critique musical était présent :

                                                                                                                         Caroline Gy et Patrick Hilliard en concert magistral

 Nous y étions, un duo de rêve, de face et de dos, du haut de la tribune de l’orgue et face à nous dans le chœur de la magnifique abbatiale de Saint-Cyprien dans le Périgord noir. En première partie des pièces sacrées, particulièrement bien choisies, accompagnées à l’orgue par Patrick Hilliard. La mezzo-soprano, Caroline Gy, maintenant très connue dans le Sud-Ouest, nous a séduits par la qualité, l’émotion et l’amplitude de sa voix dans ce répertoire qu’elle affectionne : « Le Messie » de Haendel, très tonal, avec de courtes phrases dialoguant,

                        - « Laudate Dominum des Vêpres solennelles », de Mozart, avec un début céleste et pur, des moments romantiques que Schubert a dû entendre pour son « Ave Maria », de grands écarts du grave à l’aigu, de la densité équilibrée dans la voix de Caroline Gy.

 Une entrée magistrale en fanfare, un accompagnement comme un galop haletant dans l’« Agnus Dei » de Rossini ; des phrases syncopées, rythmées, se résolvant dans un triomphe éclatant de puissance, reprenant finalement en douceur le leitmotiv du début.

                        -Puis vint le « Laudamus Te » de Mozart, dans un orgue enjoué en ut, avec de nombreux glissandos vers la tonique, chers à Amadeus, allant droit au but, offrant à Caroline Gy un soutien solide et direct, une coloration sans pathos, dans ces jours si tristes et endeuillés par l’attentat de Nice.

                       -Le « Repentir » de Gounod, sombre et profond, nous a émus, comme un souvenir déchirant, un grand lyrisme bouleversant des plus belles pages romantiques…

 

En deuxième partie, cinq extraits d’opéra, cette fois face au public et au piano , comme un orchestre symphonique assemblé par le talentueux technicien virtuose Patrick Hilliard !

                       -Bellini « Dopo l’Oscuro Nembo » a permis à Caroline Gy de libérer sa voix dans un solo vocalisant étonnant que le clavier a finalement recueilli en douceur dans son filet harmonique. Puis, Verdi, comme une valse à trois temps, un moment de joie macabre, de fête et de drame.

                      -Saint-Saëns «  Samson et Dalila », comme un immense concerto pour son « Cœur qui s’ouvre à la voix »… de Caroline, étincelante ; de la densité, des images de film, annonçant Wagner et Mahler dans un chromatisme poignant.

                     -Puis Donizetti, le très opératique "O mio Fernando" nous déroule toutes les facettes vocales dont l'interprète doit habilement jouer et enfin « la Séguedille » de Bizet, dont l’aigu brillant, finalisant le concert de la mezzo-soprano, fit vibrer les vitraux du monument de pierre !

                             - En bis, les « Nuits d’été » de Berlioz, bien appropriées par cette soirée brûlante périgourdine, nous ont encore envoutées. Merci Caroline et Patrick, votre duo éclaire le monde !

 Jean-Philippe Rauzet, Saint-Cyprien (24), 17 juillet 2016.

 

2 et 3 juillet 2016       Mimizan    et Biscarrosse    :    CARMEN  mon  Amour...

 

 

Carmen : Caroline GY         Don José : Christophe Belliveau           Micaela : Caroline Lafont          Escamillo : Bertrand Monbaylet

                                                                

                                                                   Chorale des Dunes et Chorale Cantelandes

                                                  Orchestre ACAP - Ensemble instrumental de Pontenx-les-Forges

 

 

CARMEN mon Amour : 2 représentations... plus de 1000 personnes !

 

 

- 5 juin 2016  -  PUJOLS

 

 

L'Eglise de Pujols était pleine  ( plus de 100 personnes) pour le premier Concert de la saison d'été de

Caroline Gy.

 

Le programme interprété par Caroline et son pianiste Patrick Hilliard a proposé au public attentif une première partie composée de très belles pages d'extraits d'Oratorios (  Messie de Haendel, Vêpres solennelles d'un confesseur et Grande Messe en Ut de Mozart, Petite Messe solennelle de Rossini, et pour clore cette partie le très inspiré "Repentir" de Charles Gounod).

La seconde partie du concert comprenait de très beaux airs d'Opéra italien      ( Donizetti, Bellini, Verdi) ainsi que plusieurs airs d'Opéra français (Bizet et Saint-Saëns).

 

Le public n'a accepté de quitter l' Eglise qu'après 2 bis, l'un gai et pétillant "L'île inconnue" extrait des Nuits d'Eté de Berlioz , et le second emprunt d'une subtile sensualité "Printemps qui commence" extrait de l'opéra Samson et Dalila de Saint-Saëns.

 

Voici quelques photos supplémentaires du Concert ....

         

 

 -  3 mars 2016 /  Cap Ferret Music Open